Balisage et signalétique de randonnée
Balisage et signalétique de randonnée, écrit de diplôme, Zoé Monier
« Dans le cadre de mes études en design graphique à l’école des Beaux Arts de Toulouse, j’ai réalisé mon écrit de diplôme sur le balisage et la signalétique de randonnée. J’ai choisi comme axes de réflexion l’origine de ce balisage, sa standardisation et les alternatives artisanales qui existent.
Ma pratique de la randonnée m’a poussé à m’interroger sur l’origine et l’existence de ces panneaux qui guident mon ascension. Cet écrit m’a permis de recueillir le témoignage de plusieurs personnes qui parcourent les chemins de randonnée dans le cadre de leur travail et de leur temps libre. »
Zoé Monier
Résumé de l’écrit de diplôme de zoé
Le balisage et la signalétique de randonnée aident à s’orienter. Ils renforcent la sécurité. Ils facilitent la découverte des sentiers de montagne en France. Dès l’Antiquité, les civilisations gravaient des inscriptions sur pierre. Ces marques guidaient les voyageurs. Plus tard, l’Empire romain a installé des bornes miliaires. Ces repères jalonnaient les routes. Avec le temps, les marcheurs ont créé des cairns. Aujourd’hui, ces amas de pierres sont déconseillés, voire interdits dans certains espaces protégés. Ils peuvent nuire à l’environnement et présenter des risques de sécurité.
Au XIXe siècle, Charles-François Denecourt a tracé les premiers sentiers balisés dans la forêt de Fontainebleau. Il utilisait de grandes flèches bleues pour orienter les promeneurs. Après la Seconde Guerre mondiale, la signalétique uniforme est devenue indispensable. La Fédération Française de la Randonnée Pédestre (FFR) a créé une charte graphique et des codes couleurs. Cela garantit un balisage cohérent sur tout le territoire. Les sentiers de Grandes Randonnées (GR) utilisent le rouge et blanc. Les GRP utilisent le jaune et rouge. Les PR sont balisés en jaune. Chaque marque indique la continuité, un changement de direction ou une erreur de parcours. Les baliseurs appliquent ces marques à hauteur d’œil, sur différents supports. Cela assure visibilité et durabilité.
En France, le balisage standardisé coexiste avec des alternatives locales. Par exemple, le Club Vosgien emploie des signes géométriques et des couleurs variées. Cela permet de s’adapter aux spécificités régionales. Certaines communes mettent aussi en place leur propre signalétique, souvent en bois. Elles répondent ainsi aux besoins des usagers et aux particularités du territoire.
En résumé, le balisage et la signalétique de randonnée en France résultent d’une évolution historique, d’une standardisation nationale et d’initiatives locales. Cette organisation garantit sécurité, orientation et découverte des paysages à tous les randonneurs, débutants ou expérimentés.